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La gazette des voyageurs

18 août 2011

Patagonia para siempre

Hola todos !

Voici enfin quelques photos de la fin de notre voyage...

Comment mieux terminer cette folle aventure ... Au milieu des baleines franches australes, des lions de mer, des guanacos et des moutons, à jouer les Gauchos en Patagonie...

Perdus entre steppe et océan. A perte de vue, la pampa balayée par les vents. Les douces couleurs de Bahia Bustamante. Des recontres formidables. On revient plus riche que jamais (au sens figuré vous vous en doutez).

On vous laisse découvrir les photos, on file prendre notre bus pour Buenos Aires. Les contours du retour se dessinent ...

On vous dit " A bientot"  !

Besos a todos !

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29 juillet 2011

Argentina, pays de Gauchito Gil

Don't cry for me Argentina ...

Dernière étape de notre périple : l'Argentine, pays des Gauchos, du maté, du tango et de la viande rouge.

Le climat ne nous ayant pas permis de descendre en Patagonie chilienne (Dans le Top 3 de nos prochaines destinations), nous traversons le continent sud-américain d'Ouest en Est, pour rejoindre Buenos Aires.

Après quelques 22 heures de bus via Mendoza, nous arrivons finalement dans cette immense métropole (13 millions d'habitants). Buenos Aires est surprenante : à la fois familière et différente. Certains la qualifient  de "Paris décadente". Les immeubles haussmanniens côtoient les boutiques "fashion", la circulation est digne des boulevards périphériques parisiens aux heures de pointe... Les quartiers de Palermo Soho, Palermo Hollywood, Palermo Viejo ressemblent, eux, davantage à New-York.

Après s'être bien baladé, dégusté de délicieux « Bife de chorizo » (rien à voir avec le chorizo, il s'agit de belles entrecôtes), récupéré Caro (Que bueno !) et vu Kaya et Laurent (que bueno tambien !) nous filons vers Iguazu.

Et hop, c'est parti pour 18 heures de bus. On arrive à Puerto Iguazu sous des trombes d'eau (ce qui aura le mérite de remplir les chutes...). Ambiance tropicale ! Au programme, visite des chutes du côté argentin sous un ciel qui se dégage au fur et à mesure, avec en prime moult arcs-en-ciel. C'est dommage, les chutes d'Iguazu sont devenues extrêmement touristiques, les touristes se bousculent sur les passerelles. Pour autant, ces chutes puissantes et majestueuses sont vraiment impressionnantes. L'"excursion" sur l'Isla san Martin (au milieu du site) permet d'approcher des chutes en s'éloignant un peu de la masse de touristes. Parfait pour un petit pique-nique aux rillettes de canards sur le sable de l'île (ouvertes avec des silex, faute d'ouvre-boîte - de vrais castors juniors :) Merci encore Caro :) !).

Le lendemain, direction la frontière brésilienne pour jouir d'une vue d'ensemble sur le site. Conclusions : 1) les coatis brésiliens ressemblent fort à leurs confrères argentins, 2) Nous sommes rentrés trempés :), 3) Joli, mais nous avons préféré le côté argentin.

Après 3 jours passés dans la moiteur tropicale, nous reprenons un bus direction Salta (Nord-Ouest). 20 heures de bus à nouveau, damned ! ;) Mais quel plaisir d'arriver à Salta... Cette petite ville nous séduit à la seconde. Ambiance détendue, gens sympathiques, belle place, magnifiques églises, ciel bleu ... que demander de plus ? Partir à l'aventure autour de Salta ? Dallé ! (c'est comme ça qu'on dit ici). C'est parti pour 4 jours de road trip dans la région de Salta-Jujuy.

Le Nord-Argentin.... mama... quelle région ! On descend d'abord vers Cafayate, en empruntant la Quebrada de Cafayate. On traverse des formations rocheuses hallucinantes, tirant vers l'ocre, le rose, le fushia, le bleu ... Paysage de western surréaliste, saupoudré de cactus géants.

Après avoir passé la nuit à Cafayate (Quel diner, et surtout quel vin ... C'est là que nous avons dégusté notre premier Nanni - bodega bio), nous remontons vers Cachi par une petite piste de graviers, qui serpente à travers de beaux villages indiens en pisé. En chemin, merveilleuse halte à l'Hacienda de Molinos (Molinos) à l'ombre d'un arbre magnifique, où nous dégusterons un délicieux Salteado de Quinoa...

Cachi - où nous passerons la nuit - est une petite ville aux allures de village. Chouette escale.

La route de Cachi à Salta vaut également le détour. On traverse la Valles Calchaquies jusqu'au col de la Cuesta del Obispo, ainsi que le Parque Nacional Los Cardones, hérissé de cactus. Beaux villages en pisé et belles petites chapelles croisés en chemin. Et partout, encore, cette nature à couper le souffle. La terre semble avoir pris toutes les couleurs et toutes les matières pour composer un paysage unique ...

On dépasse ensuite Salta pour monter vers le nord. Direction Purmamarca, un petit village en pisé, où l'on passera une autre nuit. Bien que très touristique, il a cet intérêt d'être niché sous la montagne aux sept couleurs, vraiment jolie.

Le quatrième jour, on fera halte à Tilcara, où nous visiterons la Pukara (fortification précolombienne). Nous tirerons ensuite jusqu'à Humahuaca, en traversant la Quebrada de Humahuaca. Cette ville (la plus grande de la quebrada) possède certes des bâtiments à l'architecture intéressante, mais nous n'avons pas vraiment aimé l'ambiance qu'elle dégageait (trop touristique).

Au final, nous avons tous les trois préféré la boucle du sud : plus authentique et davantage au coeur de la nature. Donc conseil aux futurs voyageurs : commencez plutôt par le nord, histoire de finir par le meilleur :)

 

 

 

 

 

 

 

 

11 juillet 2011

Chile Po !

 

Hola amigos ! Après quelques semaines d’absence, il était vraiment temps que l’on actualise un peu ce blog J Toutes nos excuses pour ce long silence radio mais nous avons beaucoup été sur les routes ces derniers temps.

Nous en étions restés à San Pedro, que nous avons quitté le 1er juillet pour rejoindre Valparaiso (24h de bus).

Valparaiso est une ville réservée, elle ne dévoile pas ses charmes au premier venu. Il faut prendre son temps et arpenter ses ruelles escarpées pour en saisir toute la subtilité.

Valparaiso, c’est une douce poésie dégagée par les cerros Conception et Allegre. Les murs des maisons colorées accrochées aux cerros (collines) sont recouverts de peintures et de grafs - bien souvent engagés. Chaque marche d'escalier, chaque recoin de muret, recèle des trésors. Humble autant que bohème, on a pris un réel plaisir à sillonner cette ville, affectionnée par Pablo Neruda - à pieds ou en ascensores.

 

Valparaiso rime également pour nous avec « rencontres ». Belles rencontres que celle de Gilles le Toulousain chez qui nous avons logé à la Bicyclette, celle de Stéphane et Sara qui parcourent également la planète, ou encore celle d’Anthony, étudiant à Valparaiso, malgré la grève qui paralysent toutes les facs depuis un certain temps. Je pense également aux médecins du sous-sol, à Charlotte et Emilien, etc.

Souvenir mémorable de notre virée à Quintay avec Stéphane et Sara… « Un lundi à Quintay, c’est une chose qu’on n’refera jamais … lalalalalala … ». Le lundi, il faut savoir que la plupart des restaurants de Quintay sont fermés et qu’il est impossible d’y manger du poisson J.

Quintay, qui se situe au sud de Valparaiso, est l’ancien port baleinier du Chili. C’est là-bas qu’a commencé notre quête chilienne : trouver du poisson frais dans un port chilien… Il faudra finalement attendre Santiago et son mercado central pour en trouver – cherchez l’erreur – mais du très bon, soit dit en passant.

Même à Horcon (petit port de pêche à deux heures au nord de Valparaiso), on a réussi  à rater le poisson frais ramené par les pêcheurs J. C’était pourtant censé être la pièce centrale de notre dîner… J. Cela ayant été dit, on y a passé deux jours très agréables, en compagnie de Stéphane et Sara. Très chouette moment, passé à observer l’incessante activité liée à la pêche, sur la petite plage du village. Au programme, fruits de mer, balade sur la plage, pélicans, remorquage des barques avec les marins, dégustations d’oursins crus et belote J.

Après quelques jours passés sur Valparaiso et ses environs, nous avons repris un bus pour Santiago. En chemin, nous nous sommes arrêtés à Isla Negra, pour visiter la maison principale de Pablo Neruda. Au final, nous avons pu visiter deux de ses trois maisons. La Sebastiana de Valparaiso et Isla Negra d’Isla Negra. Verdict : on aurait bien aimé faire partie de ses amis et passer de folles soirées en sa compagnie, en dégustant certains des cocktails qu’il imaginait dans les « bars » incroyables qu’il créait au sein de ses maisons. Nous n’avons malheureusement pas eu le temps de visiter sa maison de Santiago, où nous n’avons passé qu’une journée.

De Santiago, on retiendra surtout son marché central grouillant et ses poissons, son musée d’art précolombien fabuleux et le fait que l’on ait fêté nos un an de mariage au barrio San Cristobal.

30 juin 2011

Des salars "salés"

"T'as voulu voir Honfleur et on a vu Honfleur, t'as voulu faire les salars, on a fait les salars " ...

Ah on les aura attendu ces salars boliviens ...  Après une chouette semaine passée à San Pedro (Nord Chili) pour cause de frontière infranchissable, on finit par obtenir le sésame : la frontière a enfin été déneigée. Hihaaa, c'est parti pour une folle aventure de 4 jours, accompagnés de Francesca (Chile), Jaime (Chile), Keiko (Japan), Toshi (Japan) et Edgar (Bolivia), notre chauffeur-guide.

Laguna verde, blanca, colorada - dont la couleur rougeoyante sied très bien aux flamants roses - geysers d'altitude (on doit bien être à 5 000), bain dans des sources d'eau chaude avec vue sur lagune (le plus dur, c'est d'en sortir et de se rhabiller, giflés par le vent glacial... huuuhuuu - mais c'est bon pour c'qu'on a, c'est tonifiant ;)), et là, la blague : le pare-brise qui explose en mille morceaux ! Oui parce-que ce que l'on ne savait pas, c'est qu'en plus de faire les salars en hiver, on allait les faire en pleine tempête de vent. Déjà qu'en temps normal, c'est pas qu'il fait frisquet à 5 000, mais presque, mais alors avec une tempête de vent en prime ... on vous laisse imaginer. Un grand moment ! L'Aventure, la vraie, avec un grand A. On finit la première journée, protégés par nos foulards, manteaux, lunettes, etc., pour ne rien se prendre dans les yeux (mission presque réussie).

 

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Heureusement qu'Edgar est poly-talentueux. Bon mécanicien, il se débrouillera pour faire venir un nouveau pare-brise d'Uyuni dans la nuit (qui n'est qu'à 9h de route...) et pour le changer au petit matin, assisté d'Antoine. Impossible is nothing.

La première nuit - à quasi 5 000 - a été, comment dire ... euh... difficile. Sur 6, on est 4 à expérimenter le sorroche (mal des hauteurs). Antoine et Keiko dormiront comme des bébés, tandis que Toshi, Jaime, Francesca et moi feront l'expérience intéressante de rester éveiller toute la nuit (il fait au mieux moins 5 dans la chambre), avec la sensation que notre tête est sur le point d'exploser. A tester avec modération.

Le lendemain matin, c'est reparti pour une superbe journée, à travers le désert, des montagnes qui donnent l'impression d'être peintes tellement les minéraux dont elles regorgent dessinent sur leurs flancs des courbes rouges, jaunes et oranges... , le tout, dans une jeep avec pare-brise ! Yeah !

 

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La deuxième nuit, que l'on passe dans un hôtel de sel ultra kitsch, à l’orée du salar, est bien bien sympa. Bonnes rencontres, délicieuse soupe, vin, première churriana (saucisses, frites, oignon, œuf), etc.

 

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Le deuxième jour, réveil à 5h30, pour aller voir le lever de soleil depuis l'Isla Incahuasi (recouverte de cactus géants). Ca y est, nous voilà sur les salars. Moment surréaliste que celui où l’on roule sur cet immense désert de sel, dans la lueur bleue électrique du petit matin.

Edgar, le plus ancien chauffeur d’Estrella del Sur, est vraiment bon. Grâce à lui, on aura la chance de vivre un moment unique : quand le soleil pointe le bout de son nez, le 3ème matin, nous nous retrouvons seuls, tous les 6, perchés au somment de cet îlot recouvert de cactus au milieu du désert blanc. Du blanc pour horizon, des cactus pour compagnons, les premiers rayons de soleil qui nous réchauffent le visage, et le silence. Grand moment ...

 

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Une fois remis de nos émotions, on s’adonne avec beaucoup de plaisir à une séance photos délire sur ce sol blanc immaculé.

Très belle journée sur les salars d’Uyuni, photos à gogos, fou rires, mines de sel, etc.

 

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Après avoir mangé chez Edgar à Uyuni et abandonné Keiko et Toshi, on repart en direction du Chili. Au programme, des heures de 4x4 à travers le désert. La 3ème nuit, encore plus glaciale que la première, sera assez cocasse. On arrive, de nuit, dans une petite communauté. Notre chambre, dortoir, nous attend, la porte grande ouverte sur la nuit gelée. Glagla. Au final, on passera un bon moment, au son des chants et des instruments d’un petit groupe d’enfants du village, venus réchauffer notre soirée.

Le 4ème jour, départ à 4h du matin, dans la nuit glaciale. Merveilleux petit déjeuner à l’arrière du 4x4, au-dessus de la Laguna blanca, tous les 5.

Arrivés à la frontière, on apprend qu’elle a été refermée juste après notre passage ! Du coup, on se retrouve bloqués à 4900, sans moyen de regagner le Chili… Héhé.

 

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C’est finalement à 7 dans un pick-up, que l’on pourra redescendre sur San Pedro, après 3, 4 heures d’attente au niveau de la frontière bolivienne (presque assez long pour apprivoiser un zorro (renard) dans la neige).

 

Voilà, vous savez presque tout de notre aventure dans le désert bolivien. 4 jours sur une autre planète. Un décor surréaliste. A faire et à refaire, mais restez couverts J.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

24 juin 2011

San Pedro & Co

Pfiiiouuu, on est redescendu quasiment au niveau de la mer là, quelle aisance pour se mouvoir ! San Pedro n'est qu'à 2440 mètres d'altitude ! :)

Et oui, nous sommes toujours à San Pedro ... :) Ca va faire 5 jours maintenant, que nous attendons que la frontière avec la Bolivie, au nord de San Pedro, réouvre (dans l'optique de faire les Salars de Uyuni, pour ceux qui n'auraient pas suivi :)). Nos douces journées sont rythmées par des prises de température régulières, auprès des différentes instances à notre portée : carabiniers, agences de tourisme, etc. On nous promet chaque jour que la frontière réouvre le lendemain. C'est très amusant. On croise quantité de touristes (dont beaucoup de français ici) qui errent dans les ruelles de terre battue, à la recherche de L'information Fiable.

Oh, on n'est pas malheureux pour autant. C'est même plutot le contraire. On adore San Pedro. L'ambiance de notre hostel, La Rosa de Atacama, y est sans doute pour beaucoup. Soirées animées autour du feu, barbecue géant, salades pour 18 ... Bref, la famille quoi.

 

Iglesia_de_San_Pedro_de_Atacama_2  San_Pedro  Le_BG_de_San_Pedro

Alentours_de_San_Pedro    Sur_le_chemin_de_Pukara__ruines  Volcans__San_Pedro

   Pukara_5  Ruines_de_Pukara  Restaurante__San_Pedro 

 

Les 40 agences de tourisme de San Pedro n'ont pas poussé par hasard, San Pedro est situé dans une des plus belles régions du pays : désert rosé d'Atacama, entre formations rocheuses aux formes coniques, et dunes de sable géantes, la Vallée de la Luna, splendide, la Vallée de la Muerte, où le sandboard se pratique facilement sur d'immenses dunes, les salars d'Atacama, les grottes de sel, des miradors incroyables avec vue sur des kilomètres, des ruines inca (Pukara), etc.  Bref, notre séjour est des plus agréables.

 

Desert d'Atacama y la piedra del Coyote:

Desert_d_Atacama_3  La_piedra_del_Coyote_3  La_piedra_del_Coyote

 

Vallee de la Muerte ...

 Vallee_de_la_muerte_5  Volcan_Licancabur__Vallee_de_la_muerte  Vallee_de_la_muerte_3

Vallee_de_la_muerte_4  Vallee_de_la_muerte_7

 

Vallee de la Luna au couchant ...

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Bon, normalement, on part demain pour les Salars... :) On vous tient au jus.

Besos amigos y hasta luego !

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19 juin 2011

Sacrés boliviens

Après quelques jours forts sympathiques passés entre La Paz et le Lago Titicaca, nous voilà arrivés à Sucre.

Sucre est considérée comme le berceau de la Bolivie. En effet, c'est ici qu'a été signée la déclaration d'indépendance du pays, le 6 août 1825. Aujourd'hui, la ville demeure la capitale constitutionnelle du pays.

La Ciudad blanca, classé au patrimoine de l'UNESCO depuis 1991, est réputée pour être la ville la plus agréable de Bolivie. Son architecture repose sur des demeures - majoritairement blanches en centre-ville - construites autour de jolis patios.

Le dépaysement avec La Paz est total. Le blanc y est certes pour quelque chose, mais également l'ambiance de la ville et le mode de vie de ses habitants. La Plaza 25 de Mayo grouille d'étudiants et de collégiens, ce qui donne à la ville une animation juvénile et estudiantine assez chouette. On sent également que la ville est bien plus riche.

 

Casa_de_la_Libertad__Sucre__o__fut_sign_e_la_d_claration_d_ind_pendance_du_pays_le_6_ao_t_1825  Cath_drale_de_Sucre  Mercado_de_Sucre_2

 

Après avoir sillonné les rues de Sucre, goûté à ses bons chocolats ainsi qu'à de bons Syrah boliviens, visité la casa de la Libertad (afin d'en apprendre un peu plus sur l'histoire de ce pays), une petite montée au sommet du Templo Nuestra Senora de la Merced s'impose, afin d'avoir une vue plongeante sur tout le centre ville.

 

Sucre_la_blanche  Templo_Nuestra_Senora_de_la_Merced_3  Sur_les_toits_de_Sucre

Sucre  Plaza_25_De_Mayo_by_night__Sucre  La_Posada__Sucre

Mais notre séjour sucré sera de courte durée : on est vendredi et une menace de grève à durée indéterminée menace de paralyser tout le pays à partir de lundi ! Quand on sait que les Boliviens sont les rois du blocage ... Sur les conseils de tous les boliviens que nous rencontrons, on décide de quitter le pays avant lundi afin de ne pas rester bloquer en Bolivie ad vitam eternam... Ciao Potosi (où nous ferons seulement escale 2 heures) et Tupiza ... :(

Nous voila donc partis dès le lendemain, Samedi, pour quelques 11 heures de bus sur des routes non goudronnées afin de rejoindre Uyuni, dans l'espoir de pouvoir quand même faire les Salars, puis de passer au Chili. La route a beau être magnifique, le temps est un tantinet longuet lorsqu'on est dans un bus plutôt inconfortable, qui menace de perdre ses roues au bout d'une heure de route... :)

 

Bus_Sucre_Uyuni  Bolivia_2  En_el_camino

 

L'arrivée en fin de journée à Uyuni nous laisse le temps de découvrir une ville sans grand intérêt, et de se renseigner sur les différentes options de treck dans les salars et/ou de passage direct au Chili, pour le lendemain. On trouve à se loger au Urkupina El Cactu, pour seulement 3 euros chacun. Couvertures en abondance et propriétaire très chaleureux.

Nouvelle surprise, en plus de la la grève, toujours annoncée pour lundi, la neige s'est invitée à la fête et empêche de faire toute une partie du circuit traditionnel dans les Salars (Laguna verde, laguna colorada, etc.) et de passer par la frontière chilienne la plus proche (au nord de San Pedro).

Il nous faut donc trouver un autre moyen pour rejoindre le Chili au plus vite. Le lendemain matin, dimanche, à 9h, on saute (littéralement) dans des 4X4, direction une autre frontière (Avaroa/Ollagüe) où nous attendent des minibus pour nous emmener à San Pedro de Atacama. Résultat des courses, 10h de trajet au milieu du désert de l'altiplano. Surréaliste !

 

D_sert_bolivien___altiplano_6  Avaroa__fronti_re_bolivienne  Ouh_Yeah__

D_sert_de_l_altiplano___Bolivia  Vicunas  Volcan

 

 

Après une longue journée de transport, en compagnie de Julianna et Helena, deux brésiliennes adorables, nous arrivons enfin au Chili, dans le petit village de San Pedro de Atacama. San Pedro, bien que très touristique, a gardé des allures de petit village. On adore les ruelles en terre battue et les maisons en adobe de cet oasis, perdu au milieu du désert rosé d'Atacama. On s'y sent vraiment bien. Parfait pour se reposer un peu en attendant une amélioration climatique pour pouvoir faire les Salars de Uyuni depuis le Chili, dans de meilleures conditions.

Voili voilou, comme dirait Mosleh, à Petra, le risque de manifestation - art dans lequel les boliviens excellent (mieux encore que les français, qui l'eût crû ?) - et des conditions climatiques difficiles nous ont obligé à écourter notre séjour en Bolivie. Pour autant, le peu que l'on en a vu (La Paz, Lac Titicaca, Isla del Sol, Sucre, Potosi et la route qui traverse le sud du pays) nous a vraiment plu. La Bolivie est un pays magnifique et les boliviennes portent admirablement le chapeau melon :). Si nous le pouvons, nous reviendrons en Bolivie pour découvrir un peu plus ce pays et ses cultures...

 

16 juin 2011

Bolivia Bolivia !

Hola amigos !

Cela ne fait que 5 jours que nous sommes en Bolivie mais on en a déjà plein les yeux !

Ce pays, le plus pauvre d'amerique du sud, dégage quelque chose d'extraordinaire.Paysages magnifiques, chapeaux melons, tissus brillants ...

Immersion rapide dans la culture aymara puisqu'une fête locale batait son plein quand nous sommes arrivés dans notre quartier (populaire) à La Paz. Damn... Les boliviens savent faire la fête ! - à leur façon (la bière coule à flots).

Malgré les grèves de Puno (Pérou), on aura tout de même pu voir le Lac Titicaca. On est en effet remonté en bus, de La Paz à Copacabana, puis on a pris un petit bateau pour aller passer une nuit sur l'Isla del Sol.

Le bleu de ce lac, perché à 4000 mètres d'altitude est hypnotisant. Les montagnes enneigées de la Cordillera Real, en toile de fond, participent largement à la magie des lieux... Que lindo !

Une fois n'est pas coutume, on débarque en pleine fête locale, dans la village de Yumani ! Quelle chance de pouvoir voir ça. Des dizaines de femmes et d'hommes, dans leur plus belle tenue, dansent en rond sur la place de l'église.

L'orchestre jouera le même air pendant toute la journée. Les verres de l'amitié circulent de main en main. Les enfants, surexcités, observent, amusés, leurs parents et grands-parents, qui dansent et ris, déjà ivres.

Cette fête nous marquera - je crois - encore plus que les ruines incas que nous sommes allés visiter. Oui parce qu'il faut savoir que l'Isla del Sol constitue le berceau de la civilisation inca. Le dieu blanc et barbu Viracocha ainsi que les premiers incas Manco Capac et sa femme/sœur Mama Ocllo y seraient apparus mystérieusement à la demande du soleil. Aujourd'hui encore, pour la plupart des Aymará et des Quechua péruviens, cette légende relate l'histoire de la création.

A l'heure actuelle, 2500 personnes habitent encore l'isla del sol, aux allures d'ile grecque. Ultra touristique, c'était vraiment extra d'être tombé le jour de la San Antonio et d'avoir pu observer certaines coutumes qui tiennent bon malgré l'effet du temps et du tourisme...

Au moment où l'on vous écrit, on est sur le point de quitter La Paz pour Sucre, considérée comme la plus belle ville du pays. On attaque donc notre descente dans le sud du pays...

Après Sucre, on aimerait bien aller découvrir Potosi et Tupiza, avant d'entamer un trek de 4 jours dans les salars d'Uyuni, avec en ligne de mire, San Pedro de Atacama, au nord Chili.

Mais il est question de grève d' ici quelques jours, alors "vamos a ver..." comme on dit ici...

Besos a todos !

10 juin 2011

En ce 10 Juin 2011, on avait bien besoin de couleurs et de gaieté ...

... Quelqu'un a du nous entendre ...

Après avoir allumé une bougie dans la belle église de San Blas, on est tombé en plein festival de Cusco. Enfants, danses au son des flûtes et des tambours, costumes, couleurs ... merci Cusco *

Prêts pour un bain de foule ?

 

Carnaval___Cusco_2   Et__a_danse__danse__danse_   Fiesta_de_Cusco_10_Juin_2011 

Fiesta_de_Cusco__Avenue_del_Sol  Lindo_lindo_  Danseur_au_lasso

Fiesta_de_Cusco_2  Lindo_vaqueros_3

Fatigu_s_  Bataille_de_lamas_dans_les_rangs  Nino___Fiesta_de_Cusco

Ces_couleurs_  Mui_linda

Pequenos_herradores  Nino_Avenue_del_Sol_Cusco   Nino_de_Cusco

  Nino_de_Cusco_2   Ninos_3  Nino_3

9 juin 2011

El Machu Picchu Carajo !

 

Après quelques heures passées sur Pisaq, nous attrapons un autre bus local - bien bien rempli - pour Urubamba.

Après 2 heures de transport (comprenant un arrêt au stand pour changer un pneu) au milieu d'une profusion d'habitants de la vallée - voir sous les habitantes de la vallée pour Constance -, nous arrivons enfin à Urubamba, où nous devions trouver un moyen de transport pour Ollantaytambo, notre escale pour la nuit.

              14_Bus_surcharg____adopt__une_petite_fille_sur_mes_genoux         13_Bus_pour_Urubamba         15_Crevaison

 

Là encore le système péruvien est bien fait : le bus s'arrête dans une gare routière où nombre de taxis attendent pour partir à Ollantaytambo (20 soles la course). Les plus téméraires traverseront la gare pour trouver nombre de minibus ("collectivos") bien moins chers, prêts à partir pour tous les villages aux alentours. Et dans ceux-ci croyez-nous, il y à toujours de la place ! Le chauffeur virera son "adjoint" pour nous laisser les places de devant, à côté de lui. Il faut dire que sur les 9 places à l'arrière, ils sont au moins 15... Résultat un trajet presque confortable, qui ne nous aura coûté que 1,30 sole chacun.

Après une longue journée de transport et de visite, nous voilà arrivés à Ollantaytambo, où nous degusterons de délicieux Pisco Sour avant une bonne nuit de repos.

 

16_Village_d_Ollantaytambo             18_Pisco_au_Blues_Bar_Ollanta    

 

Le lendemain, visite du site Inca d'Ollantaytambo, lieu de retraite de Manco Inca, après la défaite de Sacsayhuaman (au-dessus de Cusco) et également connu pour être l'un des rares endroits où les conquistadors perdirent une bataille majeure en 1536.

 

  21_Ollantaytambo      23_bis     20_Escalier_inca  

  19_Ruinas_de_Ollantaytambo

 

En début d'après-midi, nous embarquons à bord de l'"Explorer" (Pérurail). Ce train est l'unique moyen de rejoindre Aguas Caliente (hormis la marche à pied ... mais ça fait loin!). Le train longe le rio Urubamba et frôle les parois rocheuses : top !

 

 28_Perurail_entre_Ollanta_et_Agua_Calientes        29_Rio_Urubamba___vall_e_sacr_e

Après 1h30 de trajet, nous arrivons à Aguas Caliente alias "Machu Picchu village". Cette ville, ultra touristique, n'a aucun intérêt, si ce n'est de pouvoir y passer la nuit, d'y acheter nos billets d'entrée pour le Machu Picchu et de pouvoir partir aux aurores pour atteindre les sommets, le lendemain.

Notre envie de gravir le Wayna Picchu n'ayant pas changé, nous partons le lendemain, à pieds, à 4h30, afin d'arriver dans les 400 premiers aux portes d'entrée du site (car pour obtenir le tampon du Wayna, te lever tôt tu devras). En effet, le nombre de sésames distribués pour avoir le droit de gravir le Wayna Picchu est limité à 400 par jours. Or, pour être dans les 400 premiers, il n'y a que deux solutions : soit être à la station de bus à 3H30 du matin pour espèrer monter dans le premier bus (qui ne part qu'à 5h30), soit gravir les milliers de marches qui montent jusqu'au site (sachant que les portes d'accès au pont qui travese le rio Urubamaba ouvrent à 5h00).

Joueurs, nous avons opté pour la deuxième solution. Nous voilà donc partis, ce dimanche 5 Juin 2011, frontales allumées. A 5 heures, on est plus d'une centaine à s'élancer à l'ouverture du pont dans la nuit noire et le halo des respirations.

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Sympa comme mise en route, surtout, à jeun ! Après 45 minutes de step-into-the-wild, on est pas faché d'arriver ! - juste avant l'ouverture des portes et l'arrivée des premiers bus. Aux premires rayons de soleil, douce communion internationale aux portes du Machu Picchu, genre " yeaaahh, we did it " :)

Notre sésame en main (Yes !) nous traversons la citadelle inca, complêtement déserte, pour nous rendre au pied du Wayna Picchu. La sensation d'être seuls dans ce sanctuaire Inca est plutôt sympatique ... Ca ne durera pas longtemps, quelques instants après, la foule commencera à s'agglutiner dans tous les recoins.

 

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A 7h00, nous nous inscrivons sur les registres du Wayna Picchu, en 5è et 6è position (c'est la classe, ça mérite d'être mentionné) et nous partons à l'assaut d'une autre volée de marches inca pour monter au sommet du Wayna Picchu, qui offre une vue époustouflante sur le site. Bien crevant, mais la vue et l'ambiance au sommet valent largement l'effort effectué.

Une fois arrivé, il n'y à plus qu'à s'assoir, à baisser les yeux et à contempler...

Machu_Picchu      Cit__inca     On_y_est 

Descente_vertigineuse     Ruine_inca_et_machu_picchu     panoramic

 

Y despues, rien de tel que de finir notre visite par une rencontre inopinée sur les hauteurs de la cité ... :)

B_b__lama_2  Lama_4  Moi_et_le_lama

Machu_16_9eme  DSC_0784  Calin_lama

B_b__lama

 

8 juin 2011

Somos todos una parte del Mundo ...

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